Peter Doherty live: the dark side

La sortie le 2 décembre dernier de son second album solo, Hamburg Demonstrations, a été l’occasion pour Peter Doherty d’effectuer depuis le printemps une tournée française avec son groupe. J’ai ainsi pu assister à deux concerts, totalement différents en quatre mois d’intervalle.
En premier lieu, les contextes et publics différaient: d’un côté, dans le grand théâtre extérieur de la foire au vin de Colmar un public peu nombreux  et peu réceptif car majoritairement présent pour la 2ème partie, Louise Attaque, et de l’autre, un concert dans une petite salle quasi pleine et plus rock’n’roll (Le Bikini près de Toulouse) avec un public spécialement venu pour Doherty et bien plus participatif.
Le comportement sur scène était également très différent d’un concert à l’autre: joyeux, drôle et très communicatif à Colmar, tentant de voir les gens du fond avec ses jumelles vintage et à l’inverse, au bikini nous retrouvons le côté plus sombre de Doherty, moins communicant avec le public, s’acharnant sur son micro qui ne fonctionnait visiblement pas comme il le souhaitait (micro jeté sur scène plusieurs fois) perdant même dans l’action son harmonica lancé sur un spectateur un peu trop irritant.
J’ai préféré le concert côté sombre, notamment pour la set list plus rock plutôt que celle majoritairement acoustique du 1er concert. J’aurais peut être aimé plus de titre de son premier album solo, et pas uniquement The last of the English roses. Ce qui a beaucoup fait au concert du bikini était la présence de tout le groupe sur scène, pas uniquement en accompagnement, mais une démonstration du talent des musiciens contre les différents soucis techniques de câbles et de micros mais aussi pour suivre le chanteur dans ses multiples changements de set list. En effet, ce dernier a plusieurs fois arrêté le groupe qui débutait une chanson pour changer au dernier moment. Le leader orchestrait également les moments de musique, demandant à poursuivre ou non certains morceaux. C’est une chose que j’avais déjà observé lors du concert des Babyshambles et qui rend les concerts uniques.
Pour en revenir aux musiciens, c’est notamment Jack Jones, le guitariste qui connaît très bien les morceaux des Babyshambles qui a assuré la première partie. Il alternait dans les exercices,  clamant des poèmes en partie improvisés selon la réceptivité du public  et les soucis techniques avec des chansons accompagnées de sa Fender jaguar noire qui a visiblement bien vécu.
L’entracte avant le rappel fut également assurée par un musicien, le bassiste cette fois-ci accompagné d’une guitare sur un rythme plus reggae. Une bonne manière de faire attendre le public jusqu’au retour du groupe au complet. Rapidement après le rappel, Peter Doherty fit un petit signe de la main au public avant de quitter définitivement la scène. Le concert se termina pas une chanson assurée et très bien accueillie par Jack Jones et la jeune violoniste, les autres musiciens ayant quitté la scène.

Les concerts de Peter Doherty sont toujours l’occasion de découvrir différentes facettes du chanteur et restent uniques grâce aux improvisations et changement de set lists, la possibilité pour le public de ne pas se lasser.

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Beach Party: not so Ripped

 Un coup de cœur reste un coup de cœur. Ce n’est pas après l’écoute du 2nd EP des Beach Party que je vous dirais le contraire. Ripper poursuit la lignée de Fun/Can’t surf et cette touche surf punk rock baignée de l’ambiance californienne et son soleil.

Une modernité certaine dans ce son rétro, du surf rock sans fioritures. Il faut certainement vivre sur la côte de L.A. pour produire cette musique bien caractéristique.

On n’attend plus que le double EP sur vinyle regroupant tous leurs titres qui devrait sortir sous peu et peut-être un jour une tournée en Europe.

Fall in love with something can not change. It is not after the  listening of the second EP of Beach Party that I will tell you the contrary. Ripper follows the way of Fun/Can’t Surf with this touch of surf punk rock immersed in the Californian atmosphere and its sun.

A clear modernity into this vintage song without embellishments. You have to live on the L.A. cost to make this solar music.

We are just waiting for the double EP pressed on vinyl with all their songs which should be available soon and maybe an European tour!

Stay tuned

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Picture by Beach Party – http://wearebeachparty.com/