Eurockéennes 03.07.15

Le 3 Juillet dernier, c’est sous un soleil caniculaire que débutait le festival des Eurockéennes de Belfort. L’arrivée tôt le vendredi au camping, moment stratégique pour à la fois être bien placé et aussi pour tout installer avant que la chaleur ne soit insupportable. Un accès illimité jour et nuit aux douches froides et à des brumisateurs improvisés faits de ventilateurs et d’eau ont aidé à ce que tout se déroule sans trop d’incidents. Les bonbonnes ou tout système permettant de stocker de l’eau, les piscines gonflables, les pistolets à eau à tous les coins des allées et prendre des douches habillé toutes les heures ont apporté une ambiance plutôt fun et bonne enfant malgré le ralenti des festivaliers et la recherche permanente d’un coin d’ombre. Le départ vers le festival est ainsi décalé au plus tard aux premières lueurs de fraîcheur. La célèbre marche de 30-40 minutes sur la voie ferrée tel des bagnards une fois passée, il est temps de passer aux choses sérieuses et de se rapprocher de la scène principale voir Royal Blood. Le rock du duo basse batterie résonne dans l’enceinte du parc et le public danse et reste présent malgré la chaleur. Les maillots de bain sont partout et les brumisateurs en continu soulagent, laissant même improviser un rock sous les gouttes d’eau et dans la boue. Le duo est efficace et enchaîne les titres de l’unique album, un concentré de tubes. Le batteur toujours au visage impassible et tranquille observe la foule debout sur son tabouret et se promène jusqu’aux personnes handicapées pour leur donner ses baguettes. Ensuite le métal fiévreux des Black Label Society appelle à un déplacement massif vers la scène green room et les power chords sonnent sur les guitares des chevelus. Retour vers la grande scène pour applaudir l’irremplaçable Ben Harper et son groupe The Innocent Criminal mélangeant percus et incontournables titres. La facilité et le charisme du musicien sont indéniables et c’est un plaisir que de le voir jouer la guitare sur les genoux, mythique. Fakear fît ensuite danser les eurock de son électro moderne avec ses pads aux touches colorées et son groupe de musiciens. Un tour non loin de Skip the use et la journée se termine avec le duo de The Do et leurs musiciens. Cette tournée est très différente du précédent album, les percussions remplacées par des synthés et la jolie Olivia ayant troqué son tutu pour un combo combinaison baskets chaperon rouge. Son charme et sa voix toujours aussi fraîche et pure glissent sur les titres de Shake shook shaken agrémenté de ses danses un peu weird proches du combat. Des le début le ton est donné avec On my shoulders en tête de set et quelques autres titres des précédents albums totalement ré interprétés dynamisent la liste. Il est ensuite temps de regagner le camping malgré quelques altercations avec les gendarmes qui bloquaient le passage. Un an jusqu’aux prochaines Eurockéennes !

We Love Green 2015: day 2

Le parc de Bagatelle s’est retrouvé sous les eaux pour ce deuxième jour de festival, mais tous les concerts ont été maintenus et assurés. Les anglais de Citizens!, venus dévoiler leur dernier album sorti en avril, ont fait forte impression. Les tubes de Here we are fonctionnent toujours autant, et le leader charismatique a fait danser les foules pendant plus d’une heure. Un tour au karaoké où l’ambiance est toujours au top et au stand de vinyles Disquaire Day qui permet une acquisition supplémentaire avant de retrouver José Gonzales sur la scène des concerts. Un show entièrement acoustique avec des guitares classiques et des percussions, l’artiste nous fait voyager et surprend avec sa reprise de Teardrop. La magnifique Heartbeats arrive en dernier pour clôturer cette vague de tranquillité et de partage. La météo s’est maintenue toute la journée, mais elle n’aura pas épargné Julian Casablancas et sa formation les Voidz. Le leader des Strokes s’est même allongé sous la pluie pour nous montrer son soutien et nous remercier de rester. Le concert s’est poursuivi jusqu’au bout, les instruments fréquemment essuyés avec des serviettes éponges. Les titres punk rock résonnent dans le parc et tiennent les promesses de la tête d’affiche. La soirée se poursuit et le festival termine en ambiance festive avec Ratatat qui fait danser et vibrer le parc une dernière fois. De l’électronique et une guitare électrique, le combo idéal pour cette clôture en attendant impatiemment la prochaine édition. C’est presque naturellement que le festival se termina pour moi avec un regard et un sourire échangé avec José Gonzales qui assistait au concert de Ratatat au milieu de la foule.

The Bagatelle park in Paris was under the rain during this second day of festival. But every concerts have been maintained. English guys from Citizens!, came to reveal their last record available since April made a quite strong impression. Hits from « Here we are » are still working and the charismatic leader made everyone dancing during more than one hour. A walk in the park, around the 90′ karaoke where te mood is still on top, then to the Disquaire day vinyle stand to get a new purchase. Then it is the time to join José Gonzales on the main stage. An entirely acoustic sow with classic guitars and percussions. The artist took us into his trip and surprised us with his cover of « Teardrop« . The beautiful « Heartbeats » arrived to end in a quiet and sharing way. The weather was maintained all the day but did not spare Julian Casablancas and his recent formation, The Voidz. The leader of the Strokes even laid down under the rain to show us his support and thank us. The concert followed until the end, instrument currently dried with towels. Punk rock songs resounded in the park and kept it promises. The evening and the festival ended in a festive mood with Ratatat making us dancing a last time. Electronic music and electric guitar, best mix to end this week-end. It has been almost naturally that I exchanged a smile and a look with José Gonzales who stayed among people.

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