Il deux semaines je rentrais de Paris où j’ai passé le week-end à Rock en Seine. C’est simple, c’est le premier festival que j’ai fait il y a 6 ans et depuis, c’est pour moi un des meilleurs évènements chaque année.
Le vendredi, jour d’ouverture du festival, a été celui de la plus forte programmation. C’est pour cela que je ferai plusieurs articles sur cette journée. Passée l’étape d’installation du campement et après avoir minutieusement regardé le programme (et les changements d’horaires, attention à ceux qui suivent les programmes pré-imprimés à l’avance), nous nous rendons vers la grande scène.
Après leur passage remarqué en 2011 sur la scène de la cascade, Cage the Elephant revient et ouvre le bal cette fois-ci sur la scène principale (leur déplacement vers la grande scène étant due à l’annulation du concert de Volbeat). Matthew Ray Shultz, tout de blanc vêtu, déploie pendant ces 45 minutes une énergie considérable et assure l’ouverture donnant un coup de fouet au public avec des titres forts comme Aberdeen. Un très bon concert malgré un réglage son un peu fort sur la voix. Concert entier dispo ici.
La programmation étant serrée, nous nous pressons vers la scène de la Cascade pour accueillir Kitty, Daisy & Lewis, appelés en renfort suite à l’annulation de Volbeat, et ce pour mon plus grand bonheur. Je les avais découvert sur cette même scène, en 2009, le premier concert de Rock en Seine auquel j’ai assisté. Une fratrie surdouée accompagnée de leurs parents sur scène. Nous les retrouvons un peu moins rockabillly mais tout aussi modernement vintage. Les deux sœurs, les cheveux au vent dans leurs combinaisons moulantes et Lewis toujours vêtu d’un costume rayé ont encore démontré leurs talents de multi-instrumentistes, échangeant à chaque chanson de place dans le groupe. Le bonus étant le trompettiste invité pour l’occasion à participer sur les titres de Smoking in Heaven. Je regrette juste de ne pas les avoir vu jouer Messing with my life. Kitty nous a encore fait une belle démonstration de son groove à l’harmonica.
Il est rapidement temps de repartir vers la Grande scène et voir Gary Clark Jr. Il m’a juste fallu écouter Numb sur Youtube (lien ici) pour décréter que ce concert était à voir absolument. Ce bluesman maîtrise son art et ne donne pas dans le larmoyant. De la musique brute, sincère et un groupe qui tient la route, un homme à suivre… (NB: remarquez le batteur qui joue en tenant ses baguettes à l’envers!).