Les Arctic Monkeys font fondre la banquise

C’est avec un peu de retard que j’écris l’article, l’album étant sorti depuis deux semaines. Mais je vais essayer de rattraper tous mes retards dans les deux semaines à venir !

Aujourd’hui, le sujet est bel est bien le cinquième opus de nos anglais favoris les Arctic Monkeys.

J’ai presque honte de le dire, mais je ne connais leur que depuis leur passage à Rock en Seine en 2011 car bien sûr je les connaissais de nom. J’ai réellement adoré de suite, et acheté tous leurs vinyles… Et six mois plus tard, je les attendais de pied ferme dans la fosse de l’Olympia dans les premiers rangs.

J’ai pu y rencontrer un journaliste de Le Rock Le Mag, qui m’a permis de poser une question au groupe par son intermédiaire non je n’ai pas rencontré le groupe… Un grand merci à lui !

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Après cette longue longue longue introduction, le nouvel album: AM.

Je vous conseille par ailleurs de lire le magazine PLUGGED de septembre dont l’interview apporte pas mal de précisions sur les différents titres et l’ambiance de la création.

Le premier single sorti pendant la tournée de Suck it & see, R u mine, reste pour moi le meilleur de l’album. Il donne presqu’une impression de retour aux sources alors que finalement, AM est résolument différent de ses prédécesseurs, le son est peut-être moins « bourrin » qu’aux débuts, un rock différent.

Les quatres gosses de l’Angleterre ont aujourd’hui migré pour la Californie, le soleil, les motos et confirment le tournant de Humbug et la collaboration avec Josh Homme en production. Ce dernier caractérise par ailleurs AM de groovy, sexy et sâle.

La californie était déjà très visible dans le sulfureux clip de evil twin, 45 tour sorti pendant la tournée de Suck it & see.

Dans AM, les rythmes sont chauds, sensuels et assez bien représentés par le premier titre: Do I wanna know. Le tempo est lent, les basses prennent le dessus, cela donne l’impression d’être dans un état second où la pensée est déconnectée du corps. Alex Turner parle de l’acquisition d’une nouvelle guitare, modèle Vox Starstream, permettant beaucoup d’effets et qui a été très utilisée pour cet album.

Le clip de Why’d You Only Call Me When You’re High? donne une bonne idée de cet état second.

Comme on dit toujours dans l’évolution d’un groupe, l’album a pris de la maturité. Cependant je ne suis pas sûre que ce soit le cas de ses quatres administrateurs… Je vous laisse découvrir l’album par vous même, moi j’ai choisi la version vinyle édition deluxe avec des titres inédits et un album photo de l’enregistrement.

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Pour finir ma préférée, R U mine, enjoy it, bises

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Eurock #1

Attention, le retour ! C’est vrai qu’en ce moment je ne suis pas très régulière sur le blog mais changement de travail, changement de ville: changement de vie quoi !

Et puis le week-end dernier, j’étais au festival des Eurockéennes à Belfort, le samedi et le dimanche avec camping. Ce festival m’a beaucoup fait penser aux Vieilles charrues, autant au niveau organisation (4 scènes, site blindé) qu’au niveau ambiance avec des personnes de tous horizons, déguisés pour une bonne partie.

Suite à un problème de transport je n’ai pas pu assister à tous les concerts le samedi… Je suis donc arrivée pour la fin de Dinausaur Jr le temps de manger une tarte flambée… groupe de rock des années 90, plutôt sympa, à ré-écouter.

Ensuite, direction Lou Doillon, une voix bien écorchée, un son calme mais qui se laisse écouter.

Vînt mes préférés du samedi: les Two door cinema club. Groupe Irlandais découvert lors du concert à l’Olympia en 2010, et qui m’avait beaucoup plu à l’époque. Et bien j’aime toujours autant, même si les gens disent que toutes les chansons se ressemblent, après je dirais que c’est le cas pour beaucoup d’artistes.

Moi je trouve qu’ils donnent la pêche, c’est frais, c’est de la pop qui fait plaisir.

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Un bon moment avec Phoenix que je reverrai à Paris puis fin de la soirée avec du son plus électro: Kavinsky et Cassius.

Je dirais que j’ai été déçue par les deux derniers. Déjà parce qu’étant plutôt amatrice de rock, j’ai du mal avec les set électro mais en plus parce qu’il n’y avait aucune voix. Et même pour Nightcall, le remix ne permettait pas d’entendre correctement la voix . Bref, décevant.

Le dimanche après 3h de sommeil, nous avons décidé d’aller au festival dès l’ouverture avec en premier, Da octopusss, musique électronique finalement plus sympa que Kavinsky/Cassius. Découverte des Palma Violets, groupe rock UK, avec un chanteur et un guitariste qui tenaient à peine debout sur scène… à ré-écouter tout de même.

Changement de cap vers la scène découverte pour voir Hyphen hyphen, groupe pop français avec une pêche d’enfer et quelques sons bien sympas.

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Les Graveyard sur la scène de la plage, groupe suédois, mis dans la catégorie Hard rock selon le planing, j’aurais juste dit rock, mais pas mal du tout même si j’ai fait une petite sieste sur le sable.

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Après une attente de 45 minutes pour voir les Vaccines, à priori le camion du matériel était bloqué quelque part. Du coup changement de cap vers le stand de paninis la grande scène pour les Black Angels, groupe découverte coup de coeur du week-end ! (rock US)

Ecoute de la fin du concert de Mass Hysteria puis Tame Impala et leur rock Psychédélique dont seulement 2 chansons m’ont convaincue…

Une chanteuse survoltée pour Shunk Anansie, un bon rock UK années 90 ! Puis une déception pour My bloodie valentine dont les balances et le son ont vraiment nuit au concert… Impossible d’entendre les voix, du son sur-saturé.

Et pour finir le week-end, le meilleur : Damon Albarn et son groupe Blur, reformé pour une tournée dont l’unique concert en France était aux Eurockéennes. En réalité je ne connaissais que trois sons de Blur et il s’avère que le groupe est très pop avec beaucoup de ballades. Mais avec Boys and Girls pour commencer et Song 2 pour finir, tout le public était en transe.

Ce qui m’a le plus plu, c’est de découvrir Damon Albarn sur scène. C’est une personne qui semble tellement accessible, pas du tout intimidant, un mec qui a l’air vraiment super sympa. C’est aussi un vrai chef d’orchestre, et c’est lui qui portait le groupe.

Entre les lunettes psychédéliques récupérées à une personne du public et le technicien des micros/câbles qui s’est fait poursuivre par Damon et qui a bien failli prendre un coup de pied au c**, l’ambiance était au top et Damon était au rendez-vous, bien présent et a tout donné.

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Un petit extrait de Song 2 juste pour montrer l’ambiance dans le public !

Voilà pour ce long article sur les concerts des Eurockéennes de Belfort, j’espère que cela vous donnera des envies !

Bises