Samedi dernier a marqué le début des festivals 2015 notamment avec le We Love Green au parc de Bagatelle à Paris. Un festival de deux jours, éco-responsable et éco-conçu, qui se déroule dans un superbe endroit mêlant verdure et belle architecture. La programmation était déjà très alléchante l’an passé, mais celle de cette année était top. Le samedi, le festival sous le soleil, a permis de prendre le temps de découvrir les différents stands et activités proposées. Du karaoké années 90 au diagnostic de peau au stand de cosmétiques Kiehl’s, en passant par la conception de couronnes de vraies fleurs et tous les stands proposant fruits, légumes et burgers homemade, il était facile de profiter du parc de Bagatelle entre les concerts.
Deux scènes, une pour les concerts proprement dits, une « dancefloor » pour accueillir les Djs, il y en avait pour tous les goûts. C’est ainsi que je découvrais Allah-Las, groupe de surf rock, une pop californienne qui sent bon l’océan et parfaitement dans le thème. Un son doux et chaleureux, une ligne de basse qui donne le rythme, des percussions, chemises à fleurs et lunettes de soleil. Un concert aux accents psyché qui donne envie d’écouter leurs deux albums tout l’été. Deux titres ci-dessous et le concert en entier sur arte: ici.
Vint ensuite le tour d’Hanni El Khatib (anciens articles ici et ici), de passage en France pendant la tournée de son dernier album « Moonlight ». Durant une heure, le californien a pris le pouvoir du festival et livra ses trois albums sur scène. Entre le rock fougueux de Will the guns come out, et l’entrain plus maîtrisé de Head in the dirt, les titres de Moonlight tels que Mexico et Melt me sonnent juste. Toujours aussi simple et sincère, Hanni El Khatib, jean et veste militaire accompagné de sa sublime Gibson Les Paul custom, met tout le monde d’accord. Aussi quelques titres ci-dessous et le live complet sur Arte (ici) où j’étais au premières loges (31ème seconde).
C’est ensuite Django Django qui a envahit la scène et attiré les foules. Un son électro mais pas moins rock, mais aussi aux sonorités plus marquées hindous. Un concentré riche d’influences et donnant à tout le monde l’envie de danser. La tête d’affiche du jour, Christine and the Queens, entourée de ses quatre danseurs s’est ensuite produite sur la scène du We Love Green. Un show parfaitement orchestré, entre la danse mise en avant par des éclairages de type ombres chinoises et les différentes interventions des danseurs tout de noir vêtus, seul ou avec Christine and the Queens. Un jeu de néons qui descendent et remontent, un humour décapant et une voix puissante et directe, sans fioritures: un vrai plaisir partagé notamment avec le titre Saint Claude. Le festival se transforme même en dancefloor géant et tout le monde danse avec le groupe sur des titres mixés avec des sons des années 90′. Comme Christine and the Queens l’a si bien dit, dans ce festival éco-responsable, l’énergie renouvelable était ce soir là la chaleur humaine.