Notting hill and Portobello market

Le premier week-end de juillet, j’étais partie à Londres pour assister au concert des Libertines à Hyde Park (article ici). J’en ai profité pour faire un tour dans mes deux quartiers favoris.

Je suis d’abord allée à Notting Hill, le quartier chic aux maisons très typiques. Dans la plupart des rues, vous y trouverez de somptueuses demeures d’un blanc immaculé ou de couleurs pastels. Et plus près de Portobello road, les façades deviennent beaucoup plus vives comme celle d’un beau rose framboise dans mon instagram ci-dessous, et son pallier en damier noir et blanc (j’ai littéralement craqué pour cette maison…). Vous pourrez y apercevoir mon sac en toile de jute dont les fonds sont reversés dans l’aménagement du quartier.

Notting Hill est plutôt le côté luxueux de Londres, les rues sont très propres et cette architecture atypique lui donne tout son charme. C’est un réel plaisir d’arpenter ces rues et tourner au hasard. Je vous conseille vivement d’y aller le samedi pour voir le marché de Portobello et ses antiquités.

En grande amatrice de thé et happée par la vitrine, je suis entrée dans la boutique de thé et de porcelaines Whittard, d’où j’ai ramenée une tasse « white rabbit » de la collection Alice au pays des merveilles. L’étiquette « drink me » et l’anse en forme de clé ont eu raison de moi… J’ai adoré leur concept des tasses et sous-tasses bi-motif avec un léger décrochement. Je pense très bientôt m’approvisionner sur leur site internet, leurs chopes à thé glacé sont à tomber.

J’ai profité d’être à Londres aussi pour aller dans les boutiques All Saints. Leur esprit industriel est magnifique. Je ne sais pas comment ils peuvent amasser autant de machines à coudre. J’aime cette marque anglaise depuis l’achat de mes boots noires. Malheureusement, en fin de soldes, il ne restait plus rien à ma taille…

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The Libertines, live in Hyde Park

Il faudra attendre un peu avant le dernier article de Bêtes de scène, j’ai trop envie de vous parler de samedi dernier. Il y a une semaine, j’ai pris l’avion pour Londres pour aller voir le concert des Libertines à Hyde Park et y passer le week-end par la même occasion.

Le British Summer Time regroupe des évènements à Hyde Park, dont de nombreux concerts, pendant la période estivale à Londres. Les groupes se succèdent sur une gigantesque scène décorée de faux arbres et de feuillages. Le spectacle démarrait vers 13h avec différents groupes: The Enemy, Maximo Park et Spiritualized. Nous avons débarqué vers 16h pour récupérer nos tickets sous une légère pluie fine et froide et un ciel gris assez menaçant.

Une fois enfin entrés dans Hyde Park, nous faisons le tour du propriétaire, le temps de découvrir les différents stands. La météo s’étant calmée, nous pouvons profiter du moment présent. L’atmosphère qui règne pendant le festival anglais est totalement différente de ce que j’ai pu voir en France. Beaucoup de monde au mètre carré, pas de gobelets consigne, les verres vides sont jetés par terre, c’est le côté non écologique qui est le mauvais point. La bière en « pint » – largement meilleure que ce que l’on trouve en France – coule à flots (abus alcool dangereux pour la santé) et l’ambiance est très festive et chaleureuse. Rapidement c’est le moment des Pogues: grosse ambiance avec cette musique irlandaise, tout le monde danse, on se croirait à la Saint Patrick. Une dizaine de musiciens sur scène, un chanteur presque cadavérique mais qui tient jusqu’au bout avec un public au top.

Puis vint l’heure des Libertines ! la foule se rapproche, nous essayons d’être relativement bien placés, grossière erreur… Le compte à rebours commence avec des images du documentaire de 2010 (dvd There are no innocent bystanders) et c’est parti ! J’avoue ne pas avoir trop suivi la première chanson, étant prise dans la folie du public, entre la difficulté de garder son équilibre et l’odeur des fumigènes, j’ai mis du temps à sortir de la masse. Les premières frayeurs finies, les choses sérieuses ont pu commencer. Enfin, presque… La seconde chanson a été interrompue par l’arrivée d’un agent de la sécurité sur scène expliquant que le public n’était pas gérable. Pete demanda à tout le monde de se calmer et meubla en improvisant à la guitare. Le concert repris et s’arrêta de nouveau, toujours à cause de l’effervescence de la foule. Cette fois, Pete a démarré un « Seven Nation Army » en solo.

S’ensuit 21 titres dont mes préférés, Campaign of hate et Can’t stand me now dont vous pouvez voir un extrait plus bas dans l’article. J’ai découvert un tout autre visage de Pete Doherty. Contrairement au concert des Babyshambles de février dernier, l’article est dispo ici, il était très calme, non alcoolisé, sans artifice et pas « caché » derrière son personnage. Carl Barât, fidèle à ce que l’on peut voir sur internet, se déchaîne à la guitare et sautille énergiquement tout en jouant.

A leur habitude, Pete et Carl se sont fait de multiples câlins. Je trouve fascinant cette relation d’amitié intense d’amour et de haine. C’est toute la complexité et la contradiction qui conditionne ce groupe et ses deux leadeurs charismatiques. John Hassall à la basse est resté très concentré avec un visage assez fermé et Gary Powell s’en est donné à cœur joie à la batterie. Je m’attendais à quelque chose de plus démonstratif venant des garçons terribles du rock anglais, mais ce live était très propre, carré et chacun restait à sa place. Après un dernier arrêt en cours de chanson à cause des personnes de la plateforme VIP – outre le mec nu – qui grimpaient sur la tour des projecteurs, l’émotion des derniers titres et notamment What Katie did a mis tout le monde d’accord, superbe.

Une fin de spectacle pile à l’heure – 22h30 – et malheureusement sans rappel, il est temps de prendre la sortie du parc. Je vous laisse avec quelques photos et mon tee-shirt édition limitée ramenée du concert.

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